
I- Patient X brûlé
Notre étude débute par le cas d'un patient X de 16 ans, brûlé à la main gauche au niveau de l'adducteur du pouce après contact de quelques secondes avec du caramel à température d'ébullition, le 20 décembre 2014. Rapidement, des cloques, appelées phlyctènes, dûes à une hyperésthésie intense, sont apparues. Fond rose, oedèmes, douleurs intenses et saignements, le patient X souffre d'une brûlure du 2ème degré : destruction en totalité de l'épiderme et partiellement du derme. La couche basale, à l'origine de la régénération tissulaire par prolifération cellulaire est donc atteinte. Elle se rétablit naturellement si la totalité du derme est réparé.
A la différence d'une brûlure du 3ème degré nécessitant une greffe de peau, le stade de brûlure du patient X implique des soins basés sur la réparation même de la peau endommagée.
Après examen à la clinique du Palais de Grasse, les professionnels de santé lui ont prodigué une application journalière de tule gras entouré d'une bande et d'une crème Ialuset Plus à base d'acide hyaluronique.
Suite au traitement d'une quinzaine de jours, l'état de la brûlure se voit nettement amélioré : disparition progressive des rougeurs, des boursoufflures, de l'aspect granuleux de la plaie ainsi que reconstruction et resensibilisation de la zone brulée. Même si la peau n'a pas retrouvée son état pré-traumatique, elle semble avoir procédée à une cicatrisation quasi-complète de la plaie.

14 mois après brûlure
Comparaison avec un patient Y également brûlé au 2ème degré sur la main, ayant reçu des soins différents (absence de crème à l'acide hyaluronique).
Rougeurs et oedèmes toujours bien présents.

12 mois après brûlure
Une brûlure du 2ème degré provoque des traumatismes cicatriciels importants.
Aussi, nous pouvons constater qu'une brûlure semblable se cicatrise mieux avec de l'acide hyaluronique.
Pour la suite du TPE, nous essayerons donc de répondre à la question suivante :
En quoi l'acide hyaluronique stimule-t-il la cicatrisation après une brûlure du 2ème degré ?