
Conclusion
Les fibres produites par le CD44 stimulé par l’acide hyaluronique de faible poids moléculaire, une fois envoyées sur le lieu de la brûlure du patient, sont structurées et organisées par l’acide hyaluronique de haut poids moléculaire produit par les fibroblastes. Ces étapes constituent la cicatrisation de la brûlure au 2ème degré du patient X.
De surcroit, sans crème à l’acide hyaluronique, cette cicatrisation aurait été possible mais dans un temps plus long dû à la non stimulation du CD44 et de moins bonne qualité dû à une plus faible quantité de fibres produites par liaison à la protéine membranaire des fibroblastes.
Le patient X a donc trouvé la réponse à la problématique directrice de ce TPE.
Merci à lui !
Un des protéoglycannes que l’on trouve majoritairement dans le derme est le versican. Ce hyalectan serait capable de se fixer à la fois à l’acide hyaluronique par son domaine N-terminal (G1) par glycosylation et aux microfibrilles des fibres élastiques (fibrilline 1 et les fibulines 1 et 2). De ce fait, l’acide hyaluronique serait co-distribué avec les fibres élastiques dans le derme, ce qui permettrait d'expliquer plus concrètement l'effet organisateur du polymère sur les fibres. (Nusgens, annales de dermatologie 2010)
Cette piste n'a pas pu être explorée par faute de qualifications et d'informations : le versican et les microfibrilles sont tous deux des protéines. Une liaison entre ces 2 protéines n'a pas pu être démontrée.
